La notion de culpabilité
- Christine Chassagne
- 4 juin 2020
- 2 min de lecture
De nombreuses personnes venant me consulter me disent se sentir coupables.
Dans le livre de Lise Bourbeau et de Micheline St-Jacques, cette notion est largement abordée. Voici ce qu'elles en disent : (extraits)
Tant que nous nous accuserons de quelque faute que ce soit, nous resterons pris dans l'engrenage de la culpabilité, ce qui enfreint notre évolution spirituelle.
Voyons d'abord d'où vient la culpabilité. Ce sentiment vient de l'influence des parents, des éducateurs, des religions, de nos croyances, ainsi que de nos peurs et de nos blessures non réglées. Nous nous sentons coupables car nous croyons devoir faire ce que nous avons appris ou vivre selon certaines valeurs. Plus la croyance est forte, plus la culpabilité le devient. Nous pouvons nous sentir coupable face à nous même ou face aux autres.
Lorsque nous nous sentons coupables face à nous même, nous sommes trop exigeants, nous nous en demandons trop, bref, nous ne sommes pas réalistes. Cette culpabilité provoque de la colère contre nous car nous sommes désappointés face à nos attentes irréalistes envers nous-même.
Lorsque nous nous sentons coupables face à une autre personne, nous nous croyons alors responsables de son bonheur ou de son malheur. On nous a enseigné que lorsque nous agissions de façon contraire aux normes des adultes, par exemple si nous n'obéissons pas ou si nous ne réussissons pas dans nos études, nos parents, nos éducateurs devenaient très déçus. Nous en avons déduit que c'était de notre faute s'ils n'étaient pas heureux. Ainsi, nous avons appris que nous étions responsables du bonheur des autres plutôt que de notre propre bonheur. Personne sur cette planète n'est ici pour rendre quelqu'un d'autre heureux, personne n'a ce pouvoir.
Comment ne plus se sentir coupable ? En réalisant que ce n'est pas toi dans ton coeur qui t'accuses mais une partie de toi qui a appris que tel comportement était mal. Cette partie de toi ne te donne pas le droit d'être humain avec tes faiblesses, tes peurs, tes limites. Hors moins on accepte un aspect de soi et plus celui-ci persiste et augmente. L'E

go nous fait croire qu'en nous acceptant, nous continuerons notre comportement indésirable. Ce n'est pas vrai. Plus nous nous acceptons, même si nous ne sommes pas d'accord, plus ça change.
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